Avocats en conditions generales de vente à Paris : redaction, opposabilite et contentieux des CGV

Les conditions generales de vente constituent le socle juridique regissant les relations commerciales entre professionnels. Elles definissent les droits et obligations de chaque partie concernant la conclusion et l’execution des contrats de vente. Leur redaction conditionne la securite juridique des transactions et la protection des interets economiques de l’entreprise.

Les CGV doivent respecter un equilibre entre les parties pour être opposables et valables. Le Code de commerce et le Code civil sanctionnent les clauses abusives creant un desequilibre significatif dans les relations B2B. Les clauses limitatives de responsabilite, les clauses penales et les clauses attributives de competence font l’objet d’un controle strict par les tribunaux. Les litiges portent frequemment sur l’opposabilite des CGV, la validite des clauses qu’elles contiennent et leur interpretation.

Le Cabinet Kohen Avocats intervient pour securiser vos relations commerciales par la redaction de CGV conformes à la legislation applicable et validées par la jurisprudence. Nous integrons les clauses protectrices de vos interets tout en respectant l’equilibre contractuel exige par la loi. Nous vous assistons en contentieux pour faire valoir l’opposabilite de vos CGV où pour contester des CGV desequilibrees imposees par vos cocontractants. Notre expertise repose sur une connaissance approfondie du droit des contrats commerciaux et de la jurisprudence de la Cour de cassation.

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QU’EST-CE QUE LES CONDITIONS GENERALES DE VENTE ?

Definition juridique :

Les conditions generales de vente constituent un ensemble de clauses predefinies qu’une entreprise applique à l’ensemble de ses transactions commerciales. L’article L. 441-1 du Code de commerce impose à tout producteur, prestataire de services, grossiste où importateur de communiquer ses conditions generales de vente à tout acheteur professionnel qui en fait la demande.

Les CGV doivent comporter des mentions obligatoires : les conditions de vente incluant le bareme des prix unitaires, les reductions de prix, les conditions de reglement et les penalites de retard. Elles peuvent egalement prevoir des clauses relatives à la garantie, à la livraison, à la responsabilite et à la resolution des litiges. Ces clauses constituent le socle juridique applicable sauf negociation contraire entre les parties.

Opposabilite des CGV :

L’opposabilite des CGV suppose que le cocontractant en ait eu effectivement connaissance et les ait acceptees. La Cour d’appel de Bordeaux a juge que les CGV sont opposables lorsqu’il est expressement mentionne que le client reconnait avoir pris connaissance et accepte les conditions generales, cette mention au-dessus de la signature etant suffisante (CA Bordeaux, 29 mai 2024, n 22/02060).

La Cour d’appel de Paris a valide l’acceptation tacite des CGV lorsqu’elles ont ete notifiées par lettre recommandée avec accuse de reception et que les factures ont ete reglées conformement aux nouveaux tarifs, en application de l’article 1119 du Code civil (CA Paris, 17 octobre 2024, n 21/10262). Toutefois, la Cour d’appel de Douai a rappele que le bon de commande n’est pas opposable si le professionnel ne demontre pas avoir remis l’exemplaire au client, même si ce dernier a signe la mention de reconnaissance des CGV (CA Douai, 15 septembre 2022, n 20/02471).

Le Tribunal judiciaire de Paris a confirme que les CGV sont opposables lorsque la signature est apposee sous la mention declarant avoir pris connaissance, recu et accepte les conditions generales, l’absence de paraphe etant inoperante (TJ Paris, 5 decembre 2024, n 22/00110). La Cour d’appel de Versailles a precise qu’une clause de renvoi aux conditions generales n’est efficace que si l’acceptation des conditions particulieres signées par l’assure apparait certaine (CA Versailles, 29 juin 2023, n 21/04635).

Nature juridique :

Les CGV constituent un contrat d’adhesion lorsque le cocontractant ne dispose d’aucune possibilite reelle de negociation. L’article 1171 du Code civil soumet ces contrats à un controle strict des clauses abusives. Toutefois, la Cour d’appel de Grenoble a rappele que l’article 1171 ne s’applique qu’aux contrats d’adhesion non negotiables et qu’une clause n’est pas abusive en B2B si une possibilite de negociation existe (CA Grenoble, 15 septembre 2022, n 21/02526).

PRINCIPALES CLAUSES DES CONDITIONS GENERALES DE VENTE

Clauses relatives au prix :

Les CGV doivent indiquer le bareme des prix unitaires applicables. Elles peuvent prevoir des conditions de revision des prix en fonction d’indices economiques objectives. Les clauses permettant une modification unilaterale des prix par le vendeur sont presumes abusives. La Cour d’appel de Paris a sanctionne les clauses qui reservent au professionnel le droit de modifier unilateralement le contrat (CA Paris, 17 octobre 2014, n 13/09619).

Clauses de paiement :

Les CGV fixent les conditions de reglement : delais de paiement, modalites de paiement, penalites de retard, clause de reserve de propriete. L’article L. 441-10 du Code de commerce impose le respect de delais de paiement maximaux : quarante-cinq jours fin de mois où soixante jours à compter de la date d’emission de la facture.

Les penalites de retard sont dues de plein droit des le jour suivant la date de reglement figurant sur la facture. Le taux des penalites ne peut être inférieur à trois fois le taux d’interet legal. En outre, une indemnite forfaitaire de quarante euros pour frais de recouvrement est due de plein droit en cas de retard de paiement.

Clauses limitatives de responsabilite :

Les clauses limitant la responsabilite du vendeur sont valables sous reserve de ne pas vider de sa substance l’obligation essentielle du contrat. L’article 1170 du Code civil declare reputées non ecrites les clauses qui privent de sa substance l’obligation essentielle du debiteur. La Cour d’appel de Grenoble a sanctionne les clauses limitatives d’indemnisation derisoires dans des contrats d’adhesion qui privent de substance l’obligation essentielle (CA Grenoble, 15 septembre 2022, n 21/02526).

La Cour d’appel de Limoges a juge que les clauses limitatives d’indemnisation derisoires dans des contrats d’adhesion, sans contrepartie, qui privent de substance l’obligation essentielle sont reputées non ecrites en application de l’article 1170 du Code civil (CA Limoges, 15 juin 2022, n 21/00432).

Clauses penales :

Les clauses penales fixent forfaitairement le montant de l’indemnite due en cas d’inexecution où de retard dans l’execution. L’article 1231-5 du Code civil permet au juge de moderer où d’augmenter la penalite si elle est manifestement excessive où derisoire. La Cour d’appel de Lyon a rappele que le juge peut moderer la penalite même d’office si elle est manifestement excessive (CA Lyon, 13 mars 2025, n 21/08684).

La Cour d’appel de Lyon a egalement affirme que la clause penale prevue au contrat s’applique en cas de resiliation irreguliere et que l’intime doit fournir des elements pour justifier une diminution de la penalite (CA Lyon, 21 mars 2024, n 20/05183).

Clauses de competence et de resolution des litiges :

Les clauses attributives de competence territoriale sont valables entre commercants. Toutefois, elles peuvent être ecartées si elles creent un desequilibre significatif. Les clauses imposant un mode alternatif de reglement des litiges sont presumes abusives si elles suppriment où entravent l’exercice d’actions en justice. Le Tribunal judiciaire de Paris a juge presumes abusives les clauses qui obligent à passer exclusivement par un mode alternatif de reglement des litiges (TJ Paris, 8 novembre 2024, n 20/02289).

CLAUSES ABUSIVES ET DESEQUILIBRE SIGNIFICATIF

Notion de clause abusive en B2B :

L’article L. 212-1 du Code de la consommation sanctionne les clauses creant un desequilibre significatif entre les droits et obligations des parties au detriment du consommateur. Cette protection s’etend egalement aux professionnels non-commercants. Le Tribunal judiciaire de Paris a rappele que le juge doit examiner d’office le caractere abusif d’une clause creant un desequilibre significatif (TJ Paris, 11 janvier 2024, n 22/03996).

La Cour d’appel de Montpellier a precise que l’appreciation du caractere abusif ne porte pas sur l’objet principal du contrat si les clauses sont redigées de facon claire et comprehensible (CA Montpellier, 23 mai 2024, n 22/00382). La Cour d’appel de Paris a affirme que le juge doit examiner d’office le caractere abusif selon l’article L. 132-1 du Code de la consommation evaluant le desequilibre significatif entre les droits et obligations des parties (CA Paris, 15 fevrier 2023, n 20/00226).

Clauses presumes abusives :

Sont presumes abusives les clauses qui constatent l’adhesion à des clauses non presentes dans l’écrit accepte où qui reservent au professionnel le droit de modifier unilateralement le contrat. La Cour d’appel de Paris a sanctionne ces pratiques (CA Paris, 17 octobre 2014, n 13/09619). Le Tribunal judiciaire de Paris a egalement juge presumes abusives les clauses qui suppriment où entravent l’exercice d’actions en justice (TJ Paris, 8 novembre 2024, n 20/02289).

La Cour d’appel de Bordeaux a rappele que le juge doit examiner d’office le caractere abusif d’une clause creant un desequilibre significatif entre les droits et obligations au sens de l’article L. 132-1 du Code de la consommation (CA Bordeaux, 4 octobre 2022, n 22/00146).

Desequilibre significatif en B2B :

En matiere de relations entre professionnels, l’article L. 442-1 du Code de commerce sanctionne les pratiques commerciales creant un desequilibre significatif dans les droits et obligations. La Cour d’appel de Grenoble a precise que l’article 1171 du Code civil ne s’applique qu’aux contrats d’adhesion non negotiables et qu’une clause n’est pas abusive en B2B si une possibilite de negociation existe (CA Grenoble, 15 septembre 2022, n 21/02526).

Le desequilibre significatif s’apprecie au regard de l’economie generale du contrat et de la possibilite reelle de negociation. Les tribunaux examinent si la clause remet en cause l’equilibre general du contrat en conferant un avantage excessif à l’une des parties.

Pour rendre vos CGV opposables, vous devez demontrer que votre cocontractant en a eu effectivement connaissance et les a acceptees. La Cour d’appel de Bordeaux a valide l’opposabilite lorsqu’il est expressement mentionne que le client reconnait avoir pris connaissance et accepte les conditions generales, cette mention au-dessus de la signature etant suffisante (CA Bordeaux, 29 mai 2024, n 22/02060). Le Tribunal judiciaire de Paris a confirme que la signature apposee sous une mention declarant avoir pris connaissance des CGV suffit, l’absence de paraphe étant inoperante (TJ Paris, 5 decembre 2024, n 22/00110). Vous devez conserver la preuve de la remise et de l’acceptation des CGV.

L’acceptation tacite des CGV est valable si certaines conditions sont reunies. La Cour d’appel de Paris a admis l’acceptation tacite lorsque les CGV ont ete notifiées par lettre recommandée avec accuse de reception et que les factures ont ete reglées conformement aux nouveaux tarifs, en application de l’article 1119 du Code civil (CA Paris, 17 octobre 2024, n 21/10262). L’acceptation tacite resulte donc de la combinaison d’une notification formelle et d’un comportement sans equivoque du cocontractant manifestant son accord.

Le bon de commande signe ne suffit pas toujours à rendre les CGV opposables. La Cour d’appel de Douai a juge que le bon de commande n’est pas opposable si le professionnel ne demontre pas avoir remis l’exemplaire au client, même si ce dernier a signe la mention de reconnaissance des CGV (CA Douai, 15 septembre 2022, n 20/02471). Il est donc indispensable de prouver la remise effective du document comportant les CGV et pas seulement l’existence d’une signature.

Une clause peut être declarée abusive dans une relation B2B si elle cree un desequilibre significatif entre les droits et obligations des parties. Toutefois, la Cour d’appel de Grenoble a rappele que l’article 1171 du Code civil ne s’applique qu’aux contrats d’adhesion non negotiables et qu’une clause n’est pas abusive en B2B si une possibilite de negociation existe (CA Grenoble, 15 septembre 2022, n 21/02526). Le juge verifie donc si le professionnel disposait d’une reelle capacite de negociation avant de qualifier la clause d’abusive.

Sont presumes abusives les clauses qui constatent l’adhesion à des clauses non presentes dans l’écrit accepte où qui reservent au professionnel le droit de modifier unilateralement le contrat. La Cour d’appel de Paris a sanctionne ces pratiques (CA Paris, 17 octobre 2014, n 13/09619). Le Tribunal judiciaire de Paris a juge presumes abusives les clauses qui suppriment où entravent l’exercice d’actions en justice, notamment en obligeant à passer exclusivement par un mode alternatif de reglement des litiges (TJ Paris, 8 novembre 2024, n 20/02289).

Une clause limitative de responsabilite est declarée nulle si elle vide de sa substance l’obligation essentielle du contrat. L’article 1170 du Code civil repute non ecrites ces clauses. La Cour d’appel de Limoges a sanctionne les clauses limitatives d’indemnisation derisoires dans des contrats d’adhesion, sans contrepartie, qui privent de substance l’obligation essentielle (CA Limoges, 15 juin 2022, n 21/00432). La Cour d’appel de Grenoble a egalement affirme ce principe (CA Grenoble, 15 septembre 2022, n 21/02526).

Le juge peut moderer où augmenter une clause penale si elle est manifestement excessive où derisoire. La Cour d’appel de Lyon a rappele que le juge peut moderer la penalite même d’office si elle est manifestement excessive, en application de l’article 1231-5 du Code civil (CA Lyon, 13 mars 2025, n 21/08684). La Cour d’appel de Lyon a egalement affirme que la clause penale prevue au contrat s’applique en cas de resiliation irreguliere, mais que l’intime doit fournir des elements pour justifier une diminution (CA Lyon, 21 mars 2024, n 20/05183).

Le juge doit examiner d’office le caractere abusif d’une clause creant un desequilibre significatif entre les droits et obligations des parties. La Cour d’appel de Paris a rappele cette obligation en application de l’article L. 132-1 du Code de la consommation (CA Paris, 15 fevrier 2023, n 20/00226). Le Tribunal judiciaire de Paris a egalement affirme ce principe (TJ Paris, 11 janvier 2024, n 22/03996). La Cour d’appel de Bordeaux a confirme que le juge doit proceder à cet examen même si les parties ne le sollicitent pas (CA Bordeaux, 4 octobre 2022, n 22/00146).

Le desequilibre significatif s’apprecie au regard de l’economie generale du contrat et de la possibilite reelle de negociation. La Cour d’appel de Montpellier a precise que l’appreciation ne porte pas sur l’objet principal du contrat si les clauses sont redigées de facon claire et comprehensible (CA Montpellier, 23 mai 2024, n 22/00382). Le juge examine l’ensemble des stipulations contractuelles pour determiner si une clause confere un avantage excessif à l’une des parties au detriment de l’autre.

Une clause de renvoi aux conditions generales n’est efficace que si l’acceptation des conditions particulieres signées par le cocontractant apparait certaine. La Cour d’appel de Versailles a pose cette exigence (CA Versailles, 29 juin 2023, n 21/04635). Le simple renvoi ne suffit pas ; il faut que le cocontractant ait manifesté clairement son acceptation des conditions generales auxquelles il est renvoye.

L’article L. 441-1 du Code de commerce impose aux producteurs, prestataires, grossistes et importateurs de communiquer leurs conditions generales de vente comportant le bareme des prix unitaires, les reductions de prix, les conditions de reglement incluant les penalites de retard. Ces mentions obligatoires garantissent la transparence des relations commerciales. Leur absence peut fragiliser l’opposabilite des CGV et exposer le professionnel à des sanctions.

L’article L. 441-10 du Code de commerce fixe des delais de paiement maximaux : quarante-cinq jours fin de mois où soixante jours à compter de la date d’emission de la facture. Les CGV ne peuvent prevoir des delais superieurs sous peine de nullite de la clause et d’application du delai legal. Le depassement de ces delais expose le creancier à des penalites de retard dues de plein droit.

Les penalites de retard sont dues de plein droit des le jour suivant la date de reglement figurant sur la facture, sans qu’une mise en demeure soit necessaire. Le taux des penalites ne peut être inférieur à trois fois le taux d’interet legal. En outre, une indemnite forfaitaire de quarante euros pour frais de recouvrement est due de plein droit en cas de retard de paiement. Ces dispositions d’ordre public s’appliquent même si les CGV ne les mentionnent pas.

Une clause attributive de competence territoriale est valable entre commercants. Toutefois, elle peut être ecartée si elle cree un desequilibre significatif en imposant au cocontractant de saisir une juridiction eloignee de son siege. Le juge apprecie la validite de la clause au regard de l’equilibre contractuel et de la possibilite reelle de negociation. Les clauses manifestement desequilibrees sont reputées non ecrites.

Vous ne pouvez pas modifier unilateralement vos CGV en cours de relation commerciale sans l’accord de votre cocontractant. La Cour d’appel de Paris a sanctionne les clauses qui reservent au professionnel le droit de modifier unilateralement le contrat (CA Paris, 17 octobre 2014, n 13/09619). Si vous souhaitez modifier vos CGV, vous devez notifier les nouvelles conditions à votre cocontractant et obtenir son acceptation expresse où tacite par la poursuite des relations commerciales.

Les conditions particulieres negociees prevalent sur les conditions generales en cas de contradiction. Le juge recherche la volonte commune des parties exprimée dans les conditions particulieres qui constituent l’accord specifique adapte à la transaction concernée. Les CGV s’appliquent pour tout ce qui n’est pas expressement prevu dans les conditions particulieres.

Vous devez conserver les preuves de l’acceptation : document signe comportant une mention expresse d’acceptation des CGV, accuse de reception de la lettre recommandée notifiant les CGV, factures reglées conformement aux nouvelles conditions. Le Tribunal judiciaire de Paris a valide l’opposabilite lorsque la signature est apposee sous la mention declarant avoir pris connaissance des CGV (TJ Paris, 5 decembre 2024, n 22/00110). La charge de la preuve de l’acceptation pese sur celui qui invoque les CGV.

La clause penale s’applique généralement sans mise en demeure prealable si le contrat le prevoit expressement. Toutefois, certaines clauses exigent une mise en demeure pour constater l’inexecution et laisser au debiteur une derniere chance de regulariser. La Cour d’appel de Lyon a rappele que la clause penale prevue au contrat s’applique en cas de resiliation irreguliere (CA Lyon, 13 mars 2025, n 21/08684). Il convient de verifier les stipulations contractuelles pour determiner si une mise en demeure est necessaire.

Vous ne pouvez generalement pas contester des CGV au motif que vous ne les avez pas lues si vous avez signe un document comportant une mention expresse d’acceptation. Le principe de la force obligatoire des contrats s’applique. Toutefois, vous pouvez contester l’opposabilite si vous demontrez que les CGV ne vous ont pas ete effectivement communiquées où si elles contiennent des clauses abusives. La Cour d’appel de Douai a juge que le bon de commande n’est pas opposable si le professionnel ne demontre pas avoir remis l’exemplaire au client (CA Douai, 15 septembre 2022, n 20/02471).