Article 1425 du Code civil
Definition et application par la jurisprudence
Texte de loi
Article 1425
Les époux ne peuvent, l’un sans l’autre, donner à bail un fonds rural ou un immeuble à usage commercial, industriel ou artisanal dépendant de la communauté. Les autres baux sur les biens communs peuvent être passés par un seul conjoint et sont soumis aux règles prévues pour les baux passés par l’usufruitier.
Source : Legifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0
Application par la jurisprudence
Nota bene — application de l’article 1425 C. civ.: pour les baux ruraux et les baux d’immeubles à usage commercial, industriel ou artisanal dépendant de la communauté, la jurisprudence exige un consentement exprès des deux époux, à défaut le bail est inopposable au conjoint et encourt la nullité relative, car l’acte outrepasse les pouvoirs d’un seul époux.
La preuve du consentement ne se présume pas: la seule qualité d’époux signataire ou une apparence de pouvoir ne suffit pas, le juge vérifie un accord clair et préalable du conjoint protégé.
Pour les autres baux sur biens communs, conclus par un seul époux, les juges en contrôlent la validité au regard du régime de l’usufruitier, ce qui limite notamment la durée et les effets opposables (ex. impossibilité d’engager durablement la communauté au-delà des pouvoirs d’un usufruitier).
En pratique, le contentieux se résout par l’annulation ou l’inopposabilité à la communauté, avec possibles restitutions et responsabilités attachées à l’époux à l’initiative de l’acte irrégulier.
Jurisprudence citant cet article
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