Article 766 du Code civil
Définition et application par la jurisprudence
Texte de loi
Article 766
Le conjoint successible et les héritiers peuvent, par convention, convertir les droits d’habitation et d’usage en une rente viagère ou en capital. S’il est parmi les successibles parties à la convention un mineur ou un majeur protégé, la convention doit être autorisée par le juge des tutelles.
Source : Légifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0
Application par la jurisprudence
Nota bene — Art. 766 C. civ.: en pratique, les juges valident la conversion des droits d’habitation et d’usage du conjoint survivant en rente viagère ou en capital lorsque l’accord avec les héritiers est éclairé, équitable et précisément évalué, souvent au vu d’une expertise. Ils contrôlent l’absence de vice du consentement et l’équilibre économique de la convention, au regard notamment de l’âge du conjoint, de la valeur du logement et de la durée probable de jouissance. En présence d’un mineur ou d’un majeur protégé parmi les successibles, l’autorisation du juge des tutelles est une condition impérative de validité. Le contrôle judiciaire vise ainsi à sécuriser la liquidation en évitant qu’une conversion ne porte atteinte aux droits réservataires ou ne constitue un détournement de l’esprit des textes.
Jurisprudence citant cet article
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