Article R*7-12-1-7 – Code de l’organisation judiciaire

Article R*7-12-1-7 du Code de l’organisation judiciaire

Definition et application par la jurisprudence


Texte de loi

Article R*7-12-1-7

Il est constitué un conseil de la maison de justice et du droit composé des signataires de la convention ou de leurs représentants, du greffier en chef, directeur de greffe, et présidé par le président du tribunal de grande instance et le procureur de la République du ressort dans lequel la maison de justice et du droit est située. Le conseil de la maison de justice et du droit définit les orientations de l’action de celle-ci et met en place une procédure d’évaluation de cette action. Il autorise les interventions des associations. Le conseil, s’agissant des mesures exercées sous mandat judiciaire, est tenu informé par les chefs de juridiction des orientations et des résultats généraux obtenus. Le conseil examine les conditions financières de fonctionnement de la maison de justice et du droit et établit le règlement intérieur de celle-ci. Le conseil se réunit au moins une fois par an. Il peut entendre toute personne dont il juge l’audition utile. Il élabore annuellement un rapport général d’activité adressé aux chefs de cour, qui en assurent la transmission au garde des sceaux, ministre de la justice.

Source : Legifrance (DILA) – Licence Ouverte 2.0

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Application par la jurisprudence

Nota bene — Application jurisprudentielle:
– Les juges apprécient le « délai raisonnable » de façon concrète, étape par étape, selon la nature et la complexité de l’affaire, le déroulement de la procédure et le comportement des parties, sans se fonder sur la seule durée globale.
– Le non‑respect d’un délai légal ne suffit pas à lui seul à engager la responsabilité de l’État pour déni de justice.
– Ne sont pas imputés au service public certains contextes extérieurs comme la suspension des audiences pendant la période Covid, et les renvois décidés par les juridictions ne peuvent être re‑jugés dans ce cadre, hors cas très particuliers.
– Des délais manifestement excessifs entre étapes (ex. plusieurs dizaines de mois pour notifier une ordonnance) peuvent entraîner indemnisation.


Jurisprudence citant cet article

Aucune jurisprudence analysee pour le moment.


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