Cour d’appel de Paris, le 15 novembre 2024, n°24/10968

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Cour d’appel de Paris, le 15 novembre 2024, n°24/10968

La société Cothano a relevé appel d’une ordonnance rendue par le juge des référés dans un litige l’opposant à la commune de Drancy. Par la suite, elle a déclaré se désister de son appel.

La Cour déclare le désistement parfait, constate l’extinction de l’instance et condamne la société Cothano aux dépens.

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Commentaire d’arrêt

1°) Le sens de la décision

La décision rendue par la Cour d’appel de Paris le 15 novembre 2024, sous le numéro 24/10968, met en lumière le désistement d’appel de la société Cothano à l’encontre de la commune de Drancy, suite à une ordonnance antérieure du juge des référés. Le sens de la décision est clair : la cour constate que le désistement de l’appel est parfait, entraînant l’extinction de l’instance. Cela signifie que la société Cothano renonce à son recours, ce qui met fin à la procédure en appel. Cette décision s’inscrit dans le cadre des dispositions des articles 400 et 401 du code de procédure civile, qui encadrent le désistement d’appel.

Il est important de noter que la décision est rendue sans réserve, ce qui signifie que l’appelante n’a pas formulé de conditions à son désistement. De ce fait, cela simplifie la question de droit posée et la cour se prononce de manière affirmative sur la validité de ce désistement. Les mots employés par l’arrêt sont univoques, ce qui facilite la compréhension de la décision.

2°) La valeur de la décision

La valeur de cette décision peut être jugée positive dans la mesure où elle respecte les dispositions légales relatives au désistement d’appel. En effet, la cour applique correctement les textes en vigueur, ce qui témoigne d’une cohérence dans son raisonnement. La décision est heureuse dans son application des règles de procédure civile, car elle permet de clarifier la situation juridique des parties et d’éviter un prolongement inutile du litige. De plus, il n’y a pas de contradiction interne dans la décision, ce qui renforce sa crédibilité.

Cependant, on peut également critiquer la décision sur le plan pratique, car elle pourrait être perçue comme un manque d’examen des mérites de l’affaire. Le fait que la commune de Drancy n’ait pas constitué avocat pourrait être interprété comme un appel à une forme de désengagement de sa part, ce qui soulève des questions sur l’équité des procédures judiciaires dans ce contexte.

3°) La portée de la décision

La portée de cette décision est significative en ce qu’elle confirme le principe selon lequel le désistement d’appel, lorsqu’il est formulé sans réserve, entraîne l’extinction de l’instance. Cela renforce la sécurité juridique en clarifiant la situation des parties et en évitant des recours prolongés. En outre, cette décision s’inscrit dans une continuité jurisprudentielle qui valorise la possibilité pour les parties de mettre fin à une procédure si elles le souhaitent.

Il est également pertinent de situer cette décision par rapport à d’autres décisions antérieures ou contemporaines sur le même thème. Cette décision pourrait influencer des affaires similaires en matière de désistement d’appel, notamment en renforçant l’idée que les parties doivent être prudentes dans la formulation de leurs intentions vis-à-vis des appels.

En conclusion, cette décision de la Cour d’appel de Paris illustre l’application rigoureuse des règles de procédure civile et souligne l’importance de la clarté dans le processus judiciaire, tout en soulevant des interrogations sur l’engagement des parties dans les procédures d’appel.

Texte intégral de la décision

Source : Cour de cassation – Base Open Data « Judilibre » & « Légifrance ».

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